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Patagonie Australe

Le 24 novembre vers 16h00, la douane est passée et nous reprenons la route pour Perito Moreno et les pleins de courses, de gasoil et d’eau. Dans l’itinéraire, nous avions alors le site des Cuevas de los Manos. « Allons-y ! Nous y dormirons ce soir.» Impossible de dormir sur place, il nous faut rester un peu en amont et surtout en plein vent pour dormir. Maman nous fait des spaghettis carbonara, « Dieu, que c’est bon ! » Et tout le monde au dodo avec le ventre bien plein.

Samedi 25/11/17, 9h10 : nous enfilons nos casques de chantier et la visite du site Cuevas de los Manos démarre avec une guide juste pour nous quatre. Elle va réussir parfaitement ses explications avec un mix espagnol/anglais et de nombreux moments de rigolades pour les enfants. Au final, on comprend une grande partie des informations transmises que nous allons essayer de vous résumer avec les enfants.

Le site a été découvert en 1972 par le professeur Carlos J Gradin lors de ses travaux de recherche sur le Rio Pinturas. Le site de la « Cueva de Los Manos » a été ensuite placé au patrimoine mondial de l’Unesco en 1999. Il se situe dans la province de Santa Cruz à une centaine de kilomètre au sud de Perito Moreno à la limite d’une zone désertique de la Patagonie. Les peintures découvertes sont alors un peu un surplomb de la rivière Rio Pinturas sur des falaises de basalte volcanique. 5 groupes de peintures sont visibles sur le site actuel mais plus de 90 ont été recensées le  long du Rio. Les archéologues pensent que ces peintures peuvent être rattachées à trois périodes. La première montre des peintures statiques, essentiellement des mains gauches (plus de 850 dénombrées), contre seulement une trentaine de mains droites et quelques guanacos. Cette première  fresque est la plus célèbre du site. La deuxième période serait illustrée principalement par l’apparition de scène de chasse des guanacos et la troisième par des dessins plus abstraits et des changements de méthode. On y remarque une main à 6 doigts, les premières représentations de chasseurs, la mise en évidence des mains des personnes influentes ainsi que l’apparition des empreintes de nandous, des lézards et même des chemins… La grande majorité des mains ont été réalisées par projections de pigments et minéraux issus du Rio : l’oxyde de fer pour les ocres et jaunes, l’argile pour le blanc, l’oxyde de manganèse pour le noir et le cuivre pour le vert.

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Notre guide a vraiment été super ! C’était au final un très bon moment que nous avons passé tous les 4 avant de prendre la direction  d’El Chalten. La route est un peu longue et le vent est d’une puissance incroyable, nous allons dormir à Tres Lagos, aux abords d’une station-service, un peu à l’abri du vent. Aucun réseau mais nous sommes sous la surveillance du papi de la station.

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Nous arrivons à El Chalten le dimanche 26 novembre un peu avant midi. Le vent s’est calmé, le temps est au beau fixe. Dès l’entrée de la ville, le centre d’information nous donne toutes les recommandations de randonnées, d’emplacement pour la nuit et même un point d’eau juste devant le centre. Avec quelques dépliants dans les mains et une petite idée de ce que nous pourrions faire à El Chalten, nous filons rejoindre la petite ville, affamés et donc en quête de miam-miam. A midi, ce sera empanadas J  et yop! La journée est magnifique alors on se dit qu’il y a un créneau de rando ouvert et qu’il faut saisir le moment. On se chausse, on charge le gouter et un peu d’eau dans le sac à dos et on file sur le sentier du célèbre Fitz  Roy. A la sortie du village, on se gare d’abord sur le parking d’entrée des sentiers. Puis on attaque, on grimpe, on saute sur ce sentier pentu et caillouteux. On passe deux miradors sur la vallée du Lago Desertio, on traverse une forêt occupée par des Carpintero Gigante et en 1h30 on a parcouru 4 km. Nous sommes à mi-chemin du bout du sentier mais pour nous la récompense est déjà énorme : le panorama sur le Fitz Roy est extraordinaire. En contournant le monticule de pierres à gauche des bancs, on a aussi une superbe vue sur la laguna Sucia en contrebas. Monts partiellement enneigés, glaciers, lacs, forêts, soleil et gouter : tout y est ! Le moment est magique… Sur le banc, c’est un randonneur de Valdahon qui va partager ce moment avec nous ! Le monde est petit parfois… Et puis, il est bientôt 16h, il est temps de redescendre. Sur le retour, on cherche des trésors et des arbres à escalader pour les photos. 17h15, on est de retour au parking. Bravo aux enfants qui ont fait au moins 8 km de grimpette !! Ils y gagnent quelques bonbons pendant que nous rejoignons la ville pour la fin de journée. On récupère le linge propre et on se pose en ville vers la place centrale : les enfants y trouvent une belle installation de jeux et les parents peuvent prendre un café au calme. On dit souvent qu’il n’y a pas de hasard et bien, nous sommes garés devant un des restaurants recommandés par le guide du routard : le patagonicus, une pizzeria, bien aménagée, qui affiche de nombreuses photos d’alpinistes et de pêcheurs dans sa salle. OK, on y va et on va se faire plaisir avec deux énormes pizzas : ½ jambon fromage, ½ ananas jambon fromage et une pizza trois fromages avec roquefort…. Hummm !!! Deux cocas, deux bières : on s’est régalé. A 21h, tout le monde est HS, il est temps d’aller au lit.

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Lundi 27 novembre : réveil tranquille en ville d’El Chalten. On avance les maths de Gabriel et on fait vite un exposé sur notre journée d’hier : Le Fitz Roy (Gabriel est bien plus à jour dans ses exposés que maman dans le site internet ;-) ). Vers 10h on décide de prendre la route de la cascade Chorrillo del Salto. Le petit sentier qui y conduit est bien plus simple que celui d’hier mais reste mignon et bien entretenu. La cascade, cachée dans le bois, mérite sa photo. Les enfants y laissent leurs empreintes en faisant des mains (droites et gauches) sur les rochers alentours avec l’eau de la rivière (joli clin d’œil de la visite des peintures rupestres). On grignote sur le parking du sentier, au calme, avant de reprendre la direction du village. Vers 13h30, il nous faut de l’eau donc on pousse jusqu’au centre des visiteurs. A notre grande surprise, deux autres Laika sont garés sur le parking : l’un est français « par4chemins », l’autre suisse… nous allons passer 5h avec les français, d’épopées en épopées, de rigolades en rigolades. Jean-philippe et Manue ont deux garçons supers, Isaak et Joseph, de 8 et 6 ans. Les âges collent à la perfection et les garçons s’entendent très bien. Ils visiteront tous les 4 au moins 3 fois la petite exposition du centre des visiteurs et partiront en chasse au pichi géant sous les tables de pique-nique. Un grand moment ! 18h30 il commence à faire froid et les enfants semblent fatigués. Jean-Phi et Manue filent en ville et nous direction El Calafate pendant la sieste. Nous aurions peut-être dû rester une nuit de plus vers les copains mais voilà, 20h30 nous sommes à EL Calafate, les enfants ont dormi un peu, la route était facile. On se pose en ville vers l’hôtel ACA avec dans l’idée de trouver des chaussures à Valentin le lendemain matin.  

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Le mardi matin, nous allons très vite comprendre que la ville d’El Calafate n’a pas le charme d’El Chalten et qu’elle vit essentiellement du tourisme organisé. De nombreuses sociétés de transporteurs de touristes arpentent les rues, des vitrines aux prix parisiens et peu de choses accessibles pour nous. Il faut rester raisonnable et ne pas oublier que contrairement à des touristes classiques, nous devons vivre un peu à l’économie. Même pour une paire de chaussures pour Valentin, les prix flambent (jusqu’à 2000 pesos, soit 100 euros de simple chaussures pour petits)! On va réfléchir mais on va surtout quitter cette ville pour se rapprocher du parc des glaciers. Nous allons alors partir pour le lago Roca qui est sur la route du parc. Quelques kilomètres avant l’entrée du parc, nous empruntons une piste qui va longer le lac sur 30 km environ. C’est alors une très belle surprise. Le lac se dévoile au milieu de cette nature presque complètement sauvage. Une estancia à mi parcourt offre des possibilités de visites pour les touristes en bus. Nous poursuivons encore un peu pour arriver finalement sur un camping semi-aménagé au bord du lac. La vue est splendide ! Au loin le glacier Perito Moreno ! Pfff, ici aussi on s’installerait bien !!! Allez, on profite de l’après-midi, de la nature, des nombreux oiseaux autour du camping-car et des lapins fou-fous. Attention à la tombée de la nuit, les pumas circulent, nous allons donc rentrer dans notre maison et se mettre au chaud. Demain : Perito moreno !

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Le mercredi 28 novembre est donc une grande journée pour nous, globetrotters : la découverte du glacier Perito moreno. Les guides le décrivent comme le clou de la Patagonie ! Un incontournable à ne surtout pas contourner ! Ok, voyons ça ?!?

Le glacier Perito Moreno, du nom de son explorateur du XIX° siècle Francesco Moreno, est le plus spectaculaire des glaciers andins et aussi le plus facile d’accès. Véritable monstre de 14km de longueur sur 4km de large, il culmine à environ 70m de hauteur au-dessus du niveau du lac. Difficile de rester insensible! On l’aperçoit déjà depuis la petite route sinueuse qui conduit au parking inférieur du parc. De là il faut emprunter un mini bus ou suivre les passerelles  inférieures. Classé au patrimoine mondial de l’Unesco, c’est l’un des glaciers les plus vivants de Patagonie. Il se forme à 2000m d’altitude dans la montagne puis descend en épousant les reliefs des versants de la montagne, ce qui explique les pics acérés et cassés. Depuis les passerelles, on approche lentement de ce monstrueux glacier : on entend alors des détonations lointaines et plus proches… « C’était quoi ?? » Le glacier craque, gronde et résonne… pour le coup, on avance sans bruit comme si on approchait un animal pour ne pas lui faire peur. Et finalement on se retrouve face à lui, à quelques dizaines de mètres. OUAOU! Il est énorme! Gabriel demande : « ça, c’est une mer de glace, maman !! Il faudrait vraiment que la maitresse Delphine voit ça… » « OK Gabriel, on va prendre autant de photos qu’on peut et on en mettra plein sur internet. » Résultat prêt de 900 photos, des tests de vidéos pour avoir le moment où un morceau se décroche et des souvenirs plein les yeux et les oreilles… voilà ! Comme beaucoup de chose que nous avons vu, ici aussi c’était magnifique! On vous laisse juger les photos...

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Le soir on file dormir en ville d’El Calafate, même hôtel, même WIFI… ça permet d’avancer un peu sur le site en fin de journée.

Le lendemain matin, nous sommes le 29 novembre. Il y a 2 ou 3 jours, nous avions échangé quelques messages avec Nadine et Yann et il était question de se retrouver dans le parc du Torres Del Paine aux alentours du 30 novembre. Le temps est au plus beau, nous allons donc poursuivre notre route. Mais avant de partir, il faut trouver de nouvelles chaussures pour Valentin qui grandit à vue d’œil ainsi que pour notre compagnon de route qui commence à avoir les pneus lisses (ripio + environ 15000km=mes pneus fatiguent). Papa et Valentin partent donc à la chasse aux baskets pendant l’école de Gabriel puis nous allons tous au garage faire monter 2 pneus. Midi arrive. Le garage est super propre mais nous allons préférer descendre vers la lagune pour le repas. Bonne idée nous dirons les enfants, il y un  parc de jeux ENORME et tout neuf juste à côté du parking. Le café et les derniers coups de file à la famille nous font partir d’El Calafate vers 15h30. Ce soir il faut passer la douane à Cerro Castillo en direction du Chili et entrer dans le parc… de nuit ! Et oui, truc et astuce de voyageurs, le parc de Torres Del Paine étant très cher et très grand, de nombreux voyageurs entrent de nuit pour ne pas payer… nous allons donc entrer de nuit pour y gagner nos droits d’entrée. 19H30 nous sommes à la douane chilienne. 21h30 nous sommes aux portes du parc… personne… on file… « Allons dormir sur le parking du lago Grey ce soir ! »

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Vendredi 30/11/17 : le vent a soufflé toute la nuit secouant la capucine sans cesse. Nous n’avons pas beaucoup dormi mais sommes tout de même impatient de découvrir ce parc le jour. Quelques  multiplications et lectures vont précéder notre première randonnée dans le parc du Torres Del Paine.

Le Torres Del Paine est déclaré parc national en 1959 puis réserve mondiale de la biosphère en 1978 avec 227000 ha de steppe : Le lago Grey, Le lago Pehoé et évidemment los Torres sont nos destinations.

Le glacier Grey s’écoule depuis l’immense campo de Hielo Sur sur 16000 km2 entre Chili et Argentine. Le sentier qui part du parking débute par une passerelle suspendue (6 pers. Max) ; ça amuse beaucoup les enfants et papa mais pas du tout maman. Après la passerelle, on atteint une plage reliant les berges du lac à une presqu’île s’avançant sur les eaux. De la plage de sable gris, on découvre les premiers icebergs bleus ciel et des glaçons incolores. Le sentier poursuit ensuite sur la presqu’île jusqu’au point de vue sur le glacier : un peu loin après le Perito Moreno… on décide alors de finir la boucle dans la forêt littorale un peu à l’abri du vent. De retour sur la plage, ça souffle fort et on a même du mal à avancer. De retour sur la passerelle, maman n’aime toujours pas. Après deux heures de marche au vent de Patagonie, papa va nous préparer des épinards pour reprendre des forces !! Humm…  

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tout semble gris au lago Grey!

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La mission de l’après-midi va être toute autre puisque nous partons à la recherche d’une espèce rare ;-) les NaYaEbt ! Les NaYaEbt sont des bretons camouflés en voyageurs venus du sud le plus australe de la planète et donc à la recherche de chaleur… Il nous faut impérativement les retrouver dans ce parc chilien envahis de marcheurs. Nous repartons donc du Lago Grey, repassons par le centre des visiteurs, puis vers le Chico Salto et l’hôtel de Pehoé … toujours pas de NaYaEbt… notre dernier espoir sur la fin de journée est le camp de base des Torres… derniers kilomètres de piste, il est 17h00 ! Nous arrivons sur le parking du camp… et là, entre les camionnettes de tourisme et les voitures de location, nos héros bretons en pleine forme ! S’enchaînent alors des embrassades, des échanges de souvenirs paraguayens, des rigolades et bien sûr l’apéro dinatoire pour aboutir à une journée bien remplie au lit à la tombée de la nuit.

Au petit matin, après 30 minutes d’école nous nous faisons débusquer par nos bretons au grand cœur qui nous embraquent dans une marche digne du grand Torres Del Paine. Quelques kilomètres du célèbre W vers le gite d’étape des Torres. Salade de pâtes, gâteaux et bouteilles d’eau dans le sac à dos et nous voilà partis ! On grimpe, on escalade, on franchit des rivières… Yann et Gabriel deviennent ouvreurs de pistes. Valentin, maman et Nadine sont les voitures balais. Papa en grand chef randonneur, va devoir devenir pilier de Valentino pour les quelques mètres restant avant le sommet. Depuis tout en haut en haut, nous apercevons le gite tout en bas … et les Torres, elles sont dans le brouillard. Il n’y a donc rien n’a gagné si nous redescendons sur le gite. D’un commun accord, nous allons pique-niquer au point de vue avant de faire demi-tour. On descend, on escalade et on repasse des rivières… Les derniers 100 mètres sont longs… « Il est vachement loin le camp, maman ! » expliquent les enfants. Mais courageux nous finissons la rando avec pour récompense une bonne boite de gâteaux et un verre de coca ! Douches et lavage de cheveux pour les femmes – rinçage pour les enfants et repos pour les guerriers. Sur le parking, nous croiseront encore ce jour-là, un couple québécois et des français en location (déjà croisés à El Calafate). Le repas-diner a lieu chez les Globetrotters autour d’un bon paté Henaff, d’une boite de rillettes et d’une bouteille de Torontes. Au bilan, c’est à deux heures du mat’ que tout le monde boucle ces mirettes.

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Voilà les Torres une fois arriver en bas!! rageant non??

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Le 3 décembre est un dimanche, en bon jour du seigneur, ce sera un jour de repos. LE matin on échange des cartes, des plans et des adresses et on zappe l’école. Il est déjà bientôt midi, Jimmy attaque la préparation du bœuf, Yann ouvre un malbec et Nadine file faire une salade pendant que maman met la table : on remet ça jusqu’à environ 15h00, heure du café. Un français, c’est quand même toujours à table ! Sur le parking, se profile alors un véhicule connu : C’est Fastoch, le camion des Mamatoch, aussi incognito au Torres Del Paine. Leur plan de Noël à Ushuaia a un peu changé et ils pensent alors plutôt remonter un peu pour les fêtes. Nous prendrons donc la route du Sud Australe avec eux demain. Gabriel, Tom, Valentin et Chloé s’éclatent dans la nature et tentent des photos animalières pendant que nous, adultes, nous rendons hommage à un nouveau malbec avant de rejoindre nos lits.

Ce matin la vue est bien différente:

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Mais les Orchidées sauvages sont toujours là:

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C’est donc le 4 décembre que nous sortons du parc pour rejoindre Puerto Natales dans un premier temps. Un gros bisou aux bretons vers 10h et un rendez-vous pris pour Noel bouclent ces 4 jours En el Paine. Les NaYaEbt filent vers les glaciers alors que nous descendons vers l’antarctique. Dans les heures de midi, nous sommes, nous et les Mamatoch, sur Puerto Natales. Maman court prendre quelques infos sur les croisières TABSA possibles pour remonter : 48h pour faire Puerto Natales à Caleta Tortel dans les fjords chilien, ça semble pas mal. Mais à quel prix ? Eh bien, 120’000pesos/personne (enfants inclus) et 24’000pesos/mètre linéaire de véhicule, soit un total d’environ 900 euros pour rejoindre Tortel pour Noel. Un peu cher !!!?? Non ?? On va réfléchir en prenant la route pour la Terre de feu. Ce jour-là, dans les infos planning, il y a l’opération de papi !! Maman veut absolument du réseau correct, un aéroport et tenir ce qu’elle a dit à Papi : »Nous serons à Ushuaia pour ton opération. » Ville mythique, c’est là tout un symbole pour papi Janush ! Donc on roule encore et encore jusqu’à finalement entrer en Terre de Feu après 310km depuis P. Natales et 20 min de traversée du Magellan.

« On y est bientôt Papi !! »

Date de dernière mise à jour : jeudi, 21 décembre 2017