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Brésil Ida y Vuelta

Présentation du pays

Langfr 225px flag of brazil svg

Devise nationale "Ordem e Progresso"

Hymme national "Hino National Brasileiro"

Président de la république " Michel Temer "

Population du pays ≈ 206 M habitants

Langue officielle "Portuguais"

Capitale "Brasilia" Population ≈ 2,5 M habitants

Réalisez la recette "Caipirinha " directement dans le verre.

Lavez le citron vert et coupez les deux extrémités. Coupez le citron en 8 ou 9 morceaux et retirez la partie blanche centrale responsable de l'amertume. Placez les morceaux dans le verre et versez une bonne cuillère à soupe de sucre.

Pilez fermement le tout dans le verre avec le sucre en poudre jusqu'à l'extraction la plus complète possible du jus. Recouvrir le mélange citron-sucre d'une bonne couche de glace pilée, concassée ou de glaçons simples (ras bord), puis faire le niveau à la cachaça jusqu'à un doigt du bord.

Préparation • Réalisez la recette "Caipirinha " directement dans le verre. • Lavez le citron vert et coupez les deux extrémités. Coupez le citron en 8 ou 9 morceaux et retirez la partie blanche centrale responsable de l'amertume. Placez les morceaux dans le verre et versez une bonne cuillère à soupe de sucre. Pilez fermement le tout dans le verre avec le sucre en poudre jusqu'à l'extraction la plus complète possible du jus. Recouvrir le mélange citron-sucre d'une bonne couche de glace pilée, concassée ou de glaçons simples (ras bord), puis faire le niveau à la cachaça jusqu'à un doigt du bord.

 Lire la suite: http://www.1001cocktails.com/cocktails/13/recette-cocktail-caipirinha.html

ACTE 1 IGUAZU

A Iguazu, il faut absolument explorer la rive brésilienne des chutes. Si l’espace y est plus compté, la vision des chutes depuis le belvédère principal est inégalable, bruyante et surtout bondée de monde : la passerelle offre un vaste amphithéâtre grandiloquent, dévalant en deux paliers majeurs qu’encadre le vert intense de la forêt. Malheureusement pour nous, le soleil ne sera pas au rendez-vous. "C'est pas grave", explique Gabriel, "c'est comme en Norvège".

Un chemin de 1,2 km longe le rebord de la gorge, avant de descendre jusqu’à une longue passerelle s’avançant sur l'eau… au pied même du Salto Unión. Même nos K-Way n’y résistent pas. Les Brésiliennes, très pragmatiques, y vont toutes en bikini, ou presque (pour le plaisir des yeux de Papa)!

Toujours inquisiteurs, de nombreux coatis pointent leurs museaux. L'un d'entre eux s’approche au moment des sandwichs, long nez à la truffe hérissée, se léchant les babines à l'odeur du jambon-fromage. Cousin du raton-laveur, aux oreilles rondes et à la longue queue annelée, toujours dressée, les coatis ne se refusent rien : ils fouillent les poubelles, quémandent et dévalisent sans vergogne les paniers à pique-nique et poussettes… On en a même vu qui, défiant les interdictions de les nourrir, conduisent des attaques de touristes en bande organisée !

N'ayant pas eu la chance de croiser un ara ou une harpie féroce (aigle), nous filons sur le Parque das Aves, aménagé à la sortie du parc national. Gabriel et Valentin ont alors l'occasion de se promèner dans de grandes volières (toujours sous la pluie), étendues au cœur même de la forêt, où volent quelques 150 espèces d’oiseaux tropicaux – dont une multitude de toucans particulièrement peu farouches. Ce n’est pas en pleine nature, mais ça y ressemble bien.

Finalement rincez par la pluie, nous abandonnons aux alentours de 17h pour reprendre les bus qui nous ramènerons au camping. Ca soir, ce sera cacao et tartines puis organisation de la journée de demain.

 

Iguacu 2 Iguacu 3

Attente aux bus 1 et 2... on est encore sec!

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Iguacu 7

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Voilà, à partir de là on est moins sec!!

Iguacu 14

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La pluie en sortant du circuit des chutes aura raison de nos téléphone pour les photos... RDV en Argentine pour la suite des chutes!

ACTE 2 OBJECTIF PLAGES

Notre deuxième passage au Brésil s'est effectué du 4 au 10 février 2018. Nous y étions 5 mois plus tôt pour les chutes d'Iguazu et avions décidé de rentrer sur Montevideo par les plages. Néanmoins pour cet acte 2 du pays le plus grand d'Amérique du sud, je crois que ni Jimmy, ni moi ne souhaitions nous y atteler car nous avons eu au Brésil un sentiment d'insécurité que nous n'avions encore pas réellement ressenti jusque-là. Je m'explique.

Nous entrons au Brésil par la douane de Sao Borja, douane payante pas très agréable mais elle se passe. En fin de journée, nous sommes sur la route de Santiago et nous optons pour une station-service - snack pour la nuit. Nous pensions alors être bien mais rapidement tout s'éteint, les quelques poids lourd qui étaient vers nous repartent et nous nous trouvons seuls pour la nuit. C'est bof, je n'aime pas ça mais on y reste. Je n'ai que très peu fermé l'œil mais Jimmy et les enfants dorment. Le lendemain on file jusqu'à Puerto Alegre et c'est là que tout commence à devenir un peu moins drôle. Sortis de la ville, nous nous approchons de la côte et arrivons à Cidreira. C'est une petite ville simple qui semble pleine de vacanciers. Les échoppes de tong, maillots et jouets de plage se succèdent et les accès à la plage aussi. On en choisit un avec garde plage et police sur le parking et on file à l'eau.  Les enfants passent alors un super moment : château, pêche à l'épuisette et sauts dans les vagues. Dès que le goûter nous appelle, nous retournons au camion pour quelques biscuits. Un brésilien va alors venir nous voir pour nous dire de ne surtout, surtout, pas dormir ici. En insistant, il va même nous mimer que les gars viennent boire au bar à côté et qu'ils sont tous armés. C'est bien : les enfants ont bien compris le message.
Jimmy va tout de même passer discuter avec les policiers de la plage qui vont gentiment nous dire qu'ils ne sont pas là la nuit et que de toute façon nous allons nous faire piquer les vélos des enfants attachés à l'arrière.
Voilà comment on passe d'un état relax à la plage à un état tendu "qu'est-ce qu'on fait là ? " Alors, à deux semaines de la fin de notre voyage,  nous allons chercher un coin + sûre = un camping pour cette nuit.  15 km de la plage, le camping de Tramandai "Lagos e mar" va être ravi d'avoir 4 français en plus chez lui. Nous sommes très bien reçus et allons passer une nuit "sécuritaire".
Le lendemain matin, pendant que les enfants jouent, je vais essayer de comprendre. Je pose quelques questions et j'explique ce qu'on nous a dit la veille. Le directeur du camping est alors formel. Il ne faut surtout pas dormir sur la côte, c'est dangereux pour vous et les enfants. Super ! Il ne m'a même pas parlé du véhicule mais directement de mes enfants. En partant, nous lui promettons d'être prudents, car il nous redit de faire attention. Nous descendons alors vers  Balneario Pinhal profiter de la plage par une impasse. Tout se passe bien mais, avec Jimmy, nous ne sommes pas tranquilles. Valentin s'endort après la baignade et Gabriel somnole.... Allez, on roule un peu et on descend trouver un camping. Environ une heure après nous atteignons Mostradas. Là encore, on tourne un peu dans la ville, il y a une petite place, quelques resto... peut-être qu'on pourrait se mettre par-là ?  Mais un habitant nous interpelle en voiture et nous dit de ne pas dormir ici... encore! Il va alors nous guider chez des amis qui ont un petit camping pour la nuit. Pfff! Ok mais ça saoule! Au petit matin, petit dej., leçon de français. Et puis les petits lapins profitent et jouent au football !

Bon sans rire! Après une nuit dans le jardin de brésiliens, nous reprenons la route pour de nouveaux horizons. Mais quels horizons! Les chemins secondaires sont noyés sous le sable des dunes et pour le coup nous semblent difficiles! Nous poursuivons donc sur l'axe principal bordé de pins jusqu'à frôler la catastrophe! Après un trou un peu violent, notre camping-car s'arrête, enclenche les warning et ne veut plus démarrer.  Oups! "T'as pété un pneu?" Mais Jimmy me répond "non, sûrement les deux". Re-oups! On descend. Mais rien à voir!!! Les pneus et le reste de Rio semblent ok. Alors pourquoi il veut rester là? Le tableau de bord nous affiche un voyant triangulaire et un message assez long apparaît : "interrupteur inertiel de blocage de carburant intervenu - voir le manuel". C'est à partir de là que ça devient drôle (après coup). Où est le manuel? Dans la sacoche... dans la soute... sous le lit... ou derrière mon siège... Ok, on trouve le manuel.  Maintenant il faut trouver le bon paragraphe... p.84 chapitre 72 du bouquin... alinéa 8 schéma 84 : réactivation de l'interrupteur de blocage de carburant = 2 lignes - appuyer sur le bouton A, voir le schéma.  Autant vous dire qu'on n'était plutôt pas bien. Là-dessus,  un des fameux Toyota Hilux s'arrête et en trois phrases, il nous demande : comment ça va? Un problème?  Vous ne pouvez pas rester ici c'est "muy peligrosso" ! !!! Encore et encore.... Voilà 4 jrs que nous entendons que c'est dangereux!  Sauf que cette fois, nous sommes en panne. Le chauffeur est pressé mais nous propose alors de nous remorquer jusqu'au prochain village, ce qui semble une bonne idée.  En tout cas au départ!  Quelques mètres après avoir démarré le remorquage, devinez ce que nous annonce Jimmy ??? "Je n'ai plus de frein ! " et oui, pas de moteur, pas de frein et 2 mètres nous séparent du 4x4. La panne devient panique! Et je commence franchement à me crisper... 5km à faire sans frein avant le premier village... c'est long!!! Et puis le panneau "zona urbanizada de Bojuru" arrive. Il va falloir ralentir. Les brésiliens nous font signent qu'ils souhaitent nous déposer à la station-service juste après un virage à 90°. On ralentit progressivement avec l'aide du frein à main. Les secousses n'aident pas mais Jimmy maîtrise alors que moi pas du tout.  Une fois le virage passé, la sangle lâche et nous évite alors de percuter le 4x4. Merci la sangle! Zen!! Nos remorqueurs reprennent la route en nous indiquant un téléphone et la station-service. Je dois respirer et reprendre mes esprits. On a rien cassé et on est en ville. Pas sûre par contre que cela soit moins dangereux... lol!

Avant de lancer un appel à l'aide à un garagiste, Jimmy reprend le plan p.84 chapitre 72  pour la quête du bouton A et empoigne un tournevis. En deux minutes, pas plus, il redémarre Rio pour notre plus grand plaisir. On peut alors passer à table et manger. Nous quitterons Bojuru en début d'après-midi avec l'idée de sortir de ce Brésil si dangereux. A Sao José do Norte le bac nous attend pour Rio Grande. Bon, c'est un bac aménagé avec une plate-forme flottante et un bateau remorqueur mais on traverse sans problème.  A 16h on rejoint l'un des seuls points sécuritaires du coin, à savoir un camping aménagé.

Bonne surprise, l'accueil est incroyablement souriant, les gens contents d'avoir des voyageurs français.  Nous poserons alors notre casa rodante dans ce camping pour 2 nuits au calme. C'est payant mais ça nous fait un bien fou! Les enfants sympathisent avec un petit brésilien, pendant que nous échangeons quelques mots avec un campeur-retraité et les parents du petit garçon.

Nous allons bien évidement parlé voyage et parle du Brésil. Un papi retraité nous explique : le Brésil souffre d'un gros problème de banditisme que la police n'arrive pas à maîtriser et que les habitants redoutent de plus en plus. Beaucoup de vols, beaucoup d'attaques armées la nuit car la police ne circule pas en nocturne, ces brésiliens semblent démunis... « Nous protégeons nos maisons et nous évitons les zones non sécurisées dès que la nuit tombe ». Voilà, c'est l'image que nous avions et c'est celle que les campeurs nous ont redonné. Quelle tristesse! Le Brésil ne semble pourtant pas pauvre!

10 février, dernière journée au Brésil direction Hermenegildo le camping ! Sur la route, nous allons avoir une très très belle surprise... En effet, la route longe des marais remplis d'animaux et l'un d'entre eux était juste incroyable! Nous avons vu ce que nous pensons être un caïman d'au moins deux mètres de long. A cet instant, le méga zoom nous manque mais la photo est prise depuis la route. Étonnamment nous n'avons pas osé approcher dans les hautes herbes pour une meilleure prise ; peu avant sur la route un serpent et juste après une colonie de tortue! Quelques oiseaux, des carpinchos... Arrivés à Hermenegildo, nous sommes contents de notre journée qui pourtant était tout aussi peligrosso! La plage est pleine de surprises et nous permet de quitter le Brésil sur une note un peu plus douce avant l'Uruguay, dernier acte.

Voilà maintenant je vais encore ajouter que nous étions au Brésil en période estivale de vacances. Il y avait beaucoup de monde et ce n'était sûrement pas la meilleure saison pour profiter de la côte. A chacun de se faire son opinion!

Première nuit sur la côte20180206 173717

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Salut, Joli jumper!20180207 154525

A l'océan, ...Psx 20180211 112258

... on fait des trouvailles.Psx 20180211 112059

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Et au Brésil, avec la pluie, on peut improviser les douches!20180209 190716

Cette prise a été  faite sans frein lol!20180208 124353

Et celle-ci, depuis notre plateforme flottante...20180208 153407

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Mais belle récompense!Psx 20180211 111947

Dsc 521

Dsc 0559 001

Dsc 0581

Et voilà, adios Brasil!

 

Date de dernière mise à jour : lundi, 04 mai 2020