Argentine Valdès

Péninsule de Valdès et alentours du 10 au 21 octobre

ACTE I

Le 10 octobre en fin de journée, après deux jours de route et plus de 2000 km depuis notre alte à Cordoba, nous arrivons enfin sur Puerto Madryn. « Les enfants, on y est ! Les baleines sont normalement justes là ! Espérons qu’elles nous aient attendues…» Avant d’en avoir le cœur net, il nous faut donc faire le plein d’eau, de miam-miam et de gaz pour pouvoir se poser quelques jours sur le spot recommandé par beaucoup de voyageur… Sur le parking central de la plus grande ville du secteur, nous retrouvons Hélène, Pierre et Romane, partis quelques jours devant nous de Salta. Ils sont avec des amis de voyage, Cyril et sa famille, que nous connaissons par le biais de leur épreuve bolivienne : 4 jours plantés en camping-car sur les bords du Salar d’Uyuni L C’est donc un plaisir de partager rapidement avec eux quelques mots de cet exploit et de leur souhaiter « Tout de bon » pour la suite du voyage.

Une station et un magasin plus tard, nous y voilà ! Sur le parking de la plage Las Canteras (15km de piste depuis Puerto Madryn), une nouvelle rencontre nous attend : Franck, Violaine et leurs trois filles, Camille, Léa et Manon. Décidemment il y a des français dans tous les coins J Cette rencontre est bien sympathique : Franck est cuisinier de métier et il va gérer ce soir-là un barbecue de maitre avec les quelques morceaux de bois trouvés dans la journée.  A 23h00, il est grand temps de mettre tous ces français au lit ! A demain les amis !

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Cette nuit-là, nous allons tendre l’oreille tout la nuit, car depuis le camping-car on entend le souffle de baleines au loin. Rien que d’entendre qu’elles étaient encore là, nous sommes ravis, vivement demain que les enfants se réveillent. Et au petit matin, dès les premiers rayons du soleil, maman ouvre les stores de la capucine et 4 globetrotters ouvrent alors grands leurs yeux devant les premières images concrètes. Bon on va zapper le méga petit dej. et l’école, pour filer sur la plage de galets les voir de plus prêt. « Et ben, maman, on n’a pas raté les baleines », va nous dire Valentin.

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On se retrouvera très vite à 13 français scrutant l’horizon, café et tartines à la main,  avant d’être rejoint par un suisse de Zurich… Le monde est petit finalement ! C’est vraiment la meilleure plage, va nous confier le suisse, cela fait 4 fois qu’il vient en Amérique du Sud avec son Iveco et chaque fois il vient voir les baleines à Las Canteras. Marc va profiter de cette matinée pour faire quelques images avec le drone… splendide ! Mais on en veut encore ! Aux alentours de 13h, on déclenche malgré nous un repas. Au moment du café, les enfants jouent, quand voilà arriver notre Gabriel surexcité «  Y en a une !!! Vite vite !!! Laisse tomber ton café maman, il faut courir elle est tout prêt !! » … mais non … incroyable mais vrai, une mère et son petit passent tranquillement à 10 m du bord. Nous attraperons tous appareils photos et téléphones portables pour courir après ce mammifère énorme qui nous laisse profiter quelques instants de sa vie ! « Oh la la ! C’est énorme !! » Voilà les mots qui nous reviennent en écrivant cette article… Sur 2 km de plage, les deux baleines vont tournoyées, respirées, observées les bipèdes qui lui courent après, tout ça avec une élégance et un calme incroyable. Les enfants sont bien évidemment conquis. Ce jour-là, on assistera à plusieurs spectacles, plus ou moins proches, mais inoubliables.

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Vers 16h, Franck et Violaine reprennent la route pour des nouvelles aventures et nous passerons la soirée avec les Mamatoch.

Le 12 octobre, la reprise scolaire est compliquée pour Gabriel qui a clairement la tête ailleurs… dans les baleines par exemple. Mais il faut s’y remettre. L’école semblant plus facile quand nous sommes seuls, nous allons alors prendre un peu le large, récupérer du pain en ville, faire laver le linge et changer de plage.  Moins de spectacles ce jour-là, mais on y gagnera quelques lignes sur les baleines franches en rédaction et une nouvelle rencontre française : Gil, Clément, Martin et Rose en Land Rover pour un trip de 2 ans aux Amériques accompagnés de leurs deux chiens. Nous les rejoindrons à Las Canteras le lendemain. Ce soir-là, nous dormirons en famille à El Doradillo.

13 octobre, nouvelle journée, nouvelle séance d’école… Maman décide de faire un cours un peu différent ce matin. Levé à 7h00 aux premières lueurs, on se faufile à l’extérieur avec Gabriel, bloc note sous le bras droit et cap maths sous le bras gauche. Avec un crayon, on va retracer les lignes d’horizon, parler de plan et de perspectives et faire quelques exercices de calculs, vite fait, bien fait ! Vers 8h00, le camping-car finit de se réveiller alors on y retourne pour engloutir le petit déjeuner ! « C’était sympas maman, mais quand même ca caille le matin ! », « Ok Gaby, la prochaine fois on regardera la température extérieure avant de sortir J »… Avant de retourner à Las Canteras, tout le monde se met à la construction d’un château de sable avec Valentin… « Moi aussi, je veux faire le paysage dehors ! » … Pour midi nous sommes de retour à la plage et profitons à nouveau des amis et des baleines. Sur la fin de journée, Marc, Marie, Gil et Clément lèvent le camp pour la Punta Loma suite à une discussion avec la Ranger qui nous indique que les chiens ne sont pas les bienvenus sur les plages accueillants les baleines. Pour nous, la suite de la semaine sera en direction de la péninsule de Valdès.

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ACTE II

Au petit matin du 14 octobre, après notre séance école et un dernier coucou aux baleines de Las Canteras, nous reprenons la route 1) le plein 2) Puerto Piramides pour la découverte de la journée. En arrivant à midi à Puerto Madryn, nous allons apprendre que Gil et Clément ont explosé une vitre avant. Merci au Ripio ! Ils sont donc au garage Land du coin pour une autoréparation. En 2h, tout est ok pour eux et ils peuvent reprendre la route de Punta Loma. Après le repas, nous allons nous aussi filer vers la péninsule. 80 km et 1045 pesos (environ 50 €) plus tard, nous arrivons à bon port. Premières impressions : c’est petit ! C’est touristique ! C’est hors saison (camping fermé)  et c’est plat ! Notre premier point Ioverlander nous fait atterrir sur le parking de la plage de Puerto Piramides  pour lequel nous aurons l’autorisation du Ranger entre 18h et 8h du matin. Avant d’avoir accès au spot, nous allons donc  profiter du petit port touristique pour s’envoyer 12 pétoncles gratinées (langostinos), un coca et 2 bières Antarès…. MMMMM pas mal !!! La nuit sera calme sur le parking mais le spot n’a rien d’extraordinaire, on devient exigeant après deux mois de voyage ! Quelques bateaux de tourisme se font remorquer sous nos yeux pendant le repas. On va donc choisir de se faire un truc de fou : un film tous les 4 sur la banquette, un peu serrés !

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Le 15 octobre, c’est notre journée excursion sur Valdès ! Sur les conseils de l’office du tourisme, on décide de faire la Punta Cantor : 80 km de piste aller et 80 km de piste retour ! OUFF !! 1° break : quelques kilomètres au nord de la Punta Cantor se trouve la colonie de manchots de Magellan de la Caleta Valdès, qu’on peut observer de septembre à mars. On en dénombre moins qu’à Punta Tombo mais ils sont vraiment très proches du parking ! Lorsque nous arrivons, c’est la période de nidification et on peut observer les manchots depuis leur terrier. Pour certains, c’est encore la saison des amours et les males font les beaux ! Chaque femelle peut pondre un ou deux œufs qui seront couvés pendant environ un mois tour à tour par le male et la femelle. Les enfants vont réellement se faire plaisir sur les photos de manchots faciles à capturer.

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Au 2° break : nous allons déjà casser la croute rapidement avant de partir en foulée sur le sentier côtier pour observer les colonies d’éléphants de mer. A cet endroit, les rangers ont déjà pu observer les orques qui viennent se régaler des petits éléphants de mer. Gabriel a  même choisi de préparer un petit texte sur les éléphants de mer que je vous laisse découvrir d'ici peu dans le coin des enfants. Les couleurs sont splendides et les animaux au rendez vous.

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Après une bonne heure de balade, de passerelles en pontons, nous reprenons la route de retour et profitons encore quelques instants des manchots. Pour la nuit, nous choisissons de changer de spot pour celui nommé « The Million Dollar View of Valdès » à 15 de Puerto Piramides. La piste est correcte mais sablonneuse mais au bout c’est incroyable : une ouverte sur une jetée naturelle avec plage de galets et plusieurs avancées de roche sur l’océan. On se gare à l’abri du vent et on file découvrir les lieux. Ce soir-là, de nombreuses baleines passent tout proche et clôture cette journée « Faune Marine de Valdès ».

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Le 16 octobre, levés vers 7h30, on combine l’école Maman/Gabriel et une sortie « école de la vie » sur la plage pour Papa/Valentin. La vue depuis la "salle de classe" est franchement pas mal!

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Vers 10h c’est marée basse. Les 4 Globetrotters sont de sortie quand, au passage d’une baleine, on découvre qu’une digue est atteignable à pied. « Vas-y, sautes ! » dit maman à papa, « je te filme » !  Sans trop courir, papa avance calmement sur l’avancée sans ôter ces chaussures car il ne faudrait pas raté ce moment. La baleine curieuse s’approche alors avec son baleineau. Ce qui était une simple balade en bord d’océan devient un moment inoubliable pour nous 4.Les enfants sont surexcités. Papa enchaine les photos et vidéos et profites de la « Donia Plancha » à 5 mètres de lui. Il semblerait que les baleines dansent pour lui. Quelques argentins nous rejoindrons sur le bord. Nous aurons même l’occasion d’échanger nos places pour que maman profite aussi de ce moment. Tout prendra fin avec un touriste un peu trop entreprenant qui va plonger pour aller chercher son ballon tombé dans l’eau. En deux coups de queue, la  mère fait demi-tour, prend son petit et s’éloigne. Quel XXX ce touriste! Ces grands moments, ça creuse ! On va grignoter et on vous laisse profiter des best photos (parce qu'il faut avouer qu'on a mitraillé cette baleine mais il faudra attendre notre retour pour en voir plus!)...

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Dans l’après-midi, on retourne profiter de l’extérieur et du cadre magnifique changeant à marée montante. Les crevasses se transforment en baignoires et les enfants prennent donc un malin plaisir à les découvrir toutes … à patauger dans les flaques pour finir en caleçon faute de maillot de bain. Super moment plein de fous rires et de belles photos à la clé !

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"YEAHH !!!"

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De retour à la maison, nous rencontrons Nicolas et Pauline, en Argentine pour 3 semaines, venus observés les baleines pour la première fois. De fil en aiguille, nous nous racontons nos escapades à Valdès et leur proposons de revenir à marée basse le lendemain. Adjugé, vendu, le rendez-vous est pris !

Le lendemain matin, calme plat. L’atmosphère est étrange. Tout est calme. Pas un bruit, ni un saut au loin. On se demande même si ce n’est pas le grand départ pour les baleines. Nicolas et Pauline, arrivés vers 11h pour la marée basse, n’auront pas notre chance de la veille. Leur dernier espoir serait Las Canteras avant de prendre leur avion. Nous quittons la plage en croisant les doigts pour eux. En bord de piste avant Puerto Piramides, nous allons faire une alte dans les dunes de sable et même délaver en glissade la plus grande d’entre elles. Pour ne pas quitter la péninsule de ventre vide, maman insiste pour une assiette de « Rabas »…

"Des anges dans le sable à défaut de neige"

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"Tout en haut"

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"Tout les 4"

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"Et le Fiat..."

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En toute fin de journée, nous ne sommes finalement que de retour à Puerto Madryn et avant de prendre route vers le sud du Chubut nous votons pour une dernière nuit à Las Canteras. La vie étant parfois curieuse, nous allons revoir Nicolas et Pauline sur les galets, heureux d’assister au spectacle en cours d’au moins deux mères et leurs petits.  Fin de journée assis au calme pour tout le monde. Maman : « Les enfants, il faut leurs dire au revoir ce soir, demain matin, elles ne seront peut-être pas là et nous, après, on descend vers la Playa Escondida voir les bébés éléphants de mer ».

ACTE III

Le matin du 18 octobre, il est temps pour nous de continuer notre route... On file sur  l’asphalte de Puerto Madryn à Trelew et là, à notre grand plaisir (comme si cela nous avait manqué !?!), nous revoilà sur le ripio pour les 50 derniers kilomètres. Trelew, prononcé « Tréléou», est construite à la mise en place d’une ligne ferroviaire reliant la vallée du Chubut au port de Rawson, que nous n’irons pas visiter. Trelew est la ville la plus importante de la région devant Puerto Madryn. Dans cette région, le Rio Chubut est considéré comme la mine d’or des locaux pour la présence de saumons en abondance en début d’année. Depuis là, nous prenons la direction de la Playa Escondida que beaucoup de voyageurs nous ont conseillée. Il y a sur cette plage un accès avec petit parking depuis lequel nous pouvons observer une colonie d’éléphants de mer. Et effectivement, à notre arrivée, le paysage est à nouveau incroyable ! Des dizaines d’éléphants de mer, quelques mâles pour beaucoup de femelles avec leurs petits sont en train de ronfler sur la plage à seulement quelques mètres du parking.  C’est ici, que nous retrouvons les Mamatoch et le Land Rover de Gil et Clément.

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Nous allons découvrir la vie de ces animaux : à partir du mois d’aout, les males commencent à s’installer pour prendre possession de leur territoire. Quand les femelles arrivent, de véritables harems se constituent autour d’un mâle. Un Sultan peut avoir jusqu’à 40 femelles (waouou !!). Une fois repus sexuellement, les males se reposent sur le sable pendant 3 mois et ne se nourrissent plus. Ils perdent alors jusqu’à 12 kg par jour puis repartent en mer. Après une gestation de 350 jours, la femelle donne naissance à un petit qui mesure 1,5 m pour 35 kg. Les bébés sont nourris pendant 25 jours puis abandonnés par leur mère. On pourra observer depuis la plage les tétées des plus petits ainsi que la nurserie des plus grands.

Les enfants vont même avoir le privilège d’approcher un des bébés de plus prêt pour le caresser pendant sa sieste. Trop trop chou et rigolo !

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Le 19 octobre nous restons sur place, pour la séance de classe, compléter notre galerie photos et profiter de la marée basse pour une pèche découverte avec Marc, Marie, Tom et Chloé. Un guide nous conseillera de soulever les cailloux pour voir si  un petit poulpe ne se cache dessous. Entre adultes on se surprend à rêver de salade de poulpes maison… malheureusement rien ni fera. On ne trouve que des algues, des coquillages et des pieds mouillés. De retour aux véhicules, la première étape de la fin de journée est bien sur le feu pour le barbecue. Papa part en chasse et revient comme à son habitude avec un tronc et une cagette mais aussi avec une requête : « j’ai trouvé deux mouettes attachées dans des fils de pèche ; il faut un ciseau pour les délivrer. Qui vient avec moi ? » Valentin et Marc sont de la partie et tous les trois partent ensemble sauver les mouettes. Trente minutes plus tard, ils reviennent heureux de leur action. Mouettes délivrées, nous pouvons passer à table et clôturer la journée autour du feu de camp.

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Au petit matin, nous allons tous prendre la route pour la Punta Tombo, à 65 km de piste de là où nous sommes.

Punta Tombo n’est pas une petite ville mais une réserve naturelle unique en son genre qui accueille  la plus grande colonie de manchots de Magellan au monde depuis 1920. Les mâles arrivent à la fin du mois d’août et aménage le même nid familial, utilisé année après année. En octobre les femelles pondent un ou deux œufs qu’elles surveillent avec leurs conjoints pendant les 40 jours de couvaison, chassant d’autres volatiles ennemis à l’affut de nourriture…. Les animaux évoluent en totale liberté dans cette réserve au plaisir des touristes français à crocs de petites bestioles. Lorsqu’ils sont tous là, de septembre à février, on estime leur nombre à un million. « C’est trodinaire », nous dit Chloé… On se régale !!

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Le seul point faible de ce site est le parking. Peu accueillant et surtout complètement trempé, nous décidons de retourner sur la plage d’Escondida pour la nuit, un peu plus loin que le premier coup mais toujours en compagnie de nos chers éléphants de mer. Très vite en arrivant ce soir-là, deux pêcheurs argentins arrivent au bord de l’océan et lancent leurs lignes. En deux secondes, le premier sort un poisson d’une vingtaine de centimètres et ensuite ça s’enchaine très rapidement… 1, 2, 3, … et on arrête de compter. Papa courageux avec son espagnol scolaire décide de comprendre leur technique et file  leur parler. On découvre alors qu’il s’agit du père et de son fils, qu’ils pêchent à la langoustine et à la chaire de poisson avec un plombs de 60g en bout de ligne et deux bas de lignes avec hameçons situé à 40 et 80 cm du poids. « OK je tente ! » se dit papa. C’est donc branle bat de combat dans le Fiat pour un montage semblable avec ce qui est dispo. Papa tente avec des restes de poisson mais très vite il demande un peu d’appâts aux argentins qui très fiers lui en laisse bien volontiers en lui expliquant même où se mettre et comment faire. Alors …  vous voulez surement savoir ce que ça a donné ???

 

Et bien, photo à l’appui, en deux minutes, Papa va sortir un merlu d’une quarantaine de centimètres tenu bien fièrement par Gabriel pour son rapatriement au camping-car.  « Et HOP toi tu passes au barbecue !! » Encore faut-il le tuer. Maman va avoir bien du mal : « Ils sont costaux ces poissons de Patagonie ! » même ouvert il bouge encore…

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Quelques lancés, quelques touches et une nouvelle prise, un peu plus petite, accompagnera le premier merlu pour le repas du soir. C’est donc tout content que nous allons partager les poissons et dévorer ce repas gratuit. Demain il faudra faire mieux, pour aujourd’hui, vamos a la cama!

Au réveil du 21 octobre, école, ménage et vaisselle précèdent la sortie matinale. Les papas s’accordent qu’il n’y a plus d’appâts ; il faut donc partir à la pêche aux crabes, poulpes, chapeaux chinois et divers pour pouvoir pêcher ce soir. Papas, mamans et enfants s’équipent pour remplir les seaux des enfants.  Bonne pêche, Valentin va même nous ramener une petite araignée de mer. En fin de matinée, on révise les chiffres de 1 à 10 avec Valentin sur la plage et papa prépare « los Milanesa de Pollo » pour le repas. « Mmmm, ça a l’air trop bon papa… », dit Gabriel. Avec nos estomacs pleins, nous allons souffler un peu, se protéger du vent et se mettre un film avant la soirée pêche. 18h30 c’est bientôt marée haute… « GO GO GO, les papas… ».

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Alors …  vous voulez surement savoir ce que ça a donné ???

Et bien, rien ou presque. Le seul truc que les papas y gagnent ce soir-là, c’est un bon coup de froid avant le plat de pâtes à la tomate hebdomadaire. Nous sommes alors moins joyeux mais tout aussi fatigués. Au lit !

22 octobre, c’est dimanche et les globetrotters du Doubs décrochent du bord de l’océan pour les pleins et entamer la traversée du Chubut en direction d’Esquel.

FIN ( à suivre Argentine Lagos)

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Date de dernière mise à jour : mardi, 28 novembre 2017